Manaus est la capitale du plus grand état brésilien, l’Amazonas. C’était un lieu pratiquement absent de la carte jusqu’à ce que les Européens décidèrent d’utiliser le latex extrait de l’hévéa dans leurs industries. Fut à cette époque que l’état de l’Amazonas commença à vivre un moment économique extrêmement important: le cycle du caoutchouc.

La population composée par des indigènes et Blancs grandit tant que, en 1695, les missionnaires du Carmel, ainsi que les Franciscains, Jésuites et mercenaires (chargés d’évangéliser les indiens et de prévenir les guerres) décidèrent d’ériger une chapelle près du fort de São José da Barra do Rio Negro. Là-bas, elle reçut le nom de Capela de Nossa Senhora da Conceição, patronne de Manaus. Le cimetière São João Batista est situé au Boulevard Senador Álvaro Maia, dans le quartier Nossa Senhora das Graças, au centre-sud de Manaus.

Fut inauguré sous l’administration du gouverneur Eduardo Gonçalves Ribeiro, en 05 avril 1891, pendant séance solennelle à 16 heures. Il a plus de 19 mille tombes, où environ 80 mille personnes sont enterrées. L’imposante entrée par le Boulevard Álvaro Maia donne accès à un des portails d’entrée en fer, couvert par une voûte en berceau avec des barèmes en fer fondu et verre. Cette voûte fut installée en 1905, pendant l’administration de Adolpho Guilherme de Miranda Lisboa. Le tout forme un impressionnant ensemble architectonique fait par la fonderie de Walter MacFarlane & Co., Glasgow, en Écosse.

• 1540 – Francisco de Orellana, qui venait du Pérou et voulait arriver en Espagne, découvrit une rivière à laquelle il donna le nom de rivière Orellana. Mais quand il fut attaqué à l’embouchure du Nhamundá par une tribu de femmes guerrières, il passa à appeler la rivière Amazonas. Et même avant de Orellana naviguer cette rivière, elle recevait déjà le nom de Amaru Mayu, ou « La Serpente Mère du Monde ».
• 1600 – Commencèrent les charges dans la région. Les rapports faits par l’expédition de Orellana suscitèrent les intérêts des Portugais, Espagnols, Néerlandais, Anglais et Français.
• 1616 – Les Portugais essayent de défendre ses conquêtes. En partant du Pernambuco ils arrivent à la région de l’Amazonas, luttent contre les Français qui avaient envahi la côte du Maranhão. À cette époque, la ville de Belém est créée où avant se situait le Forte do Presépio.
• 1637 a 1639 – L’Bexplorateur Pedro Teixeira, qui avait pris le pouvoir de la région au nom de la couronne portugaise, partit avec une expédition de Cametá-Pará, par le fleuve Amazonas jusqu’à la ville d’Iquitos, au Pérou.
• 1669 – Création du fort São José da Barra, pour combattre et explorer la région et aussi pour assurer le domaine portugais. Autour de ce fort, naquit le petit village qui donna origine à la ville de Manaus.
• Século XIX – Le nom du lieu était São José da Barra do Rio Preto.
• 1833 – Il passa à la catégorie de village, avec le nom de Manaus, qui dans la langue indigène signifie «Mère de Dieu», un hommage à la tribu Manaós.
• 1848 – Réçoit le titre de ville, devenant la capitale de la province de l’Amazonas.
• 1850 – Création de la province de l’Amazonas, en la déliant du Grão-Pará, fondée sur la nécessité d’occupation permanente.
• 1889 – Proclamation de la République. Gouvernait la province de l’Amazonas le docteur Manoel Francisco Machado.
• 1891 – Inauguration du cimetière São João Batista à l’actuel Boulevard Senador Álvaro Maia.
• 1896 – Construction du théâtre Amazonas par le capitaine de frégate Borges Machado.
• 1909 – Dévaluation du caoutchouc. Début de la crise économique de la région.
• 1967 – Création de la Zone Franche de Manaus. Pendant un demi-siècle, la ville souffrit avec le déclin du caoutchouc, causé par la concurrence de l’Asie. La solution pour la continuité du développement régional fut la Zone Franche. Manaus gagna un énorme flux touristique et des hôtels furent construits pour faire partie de l’infrastructure d’accueil aux touristes.
• 1976 – L’aéroport international fut inauguré et mis Manaus sur la route touristique mondiale.
• 2005 – Crée le projet Concert en Mémoire dans le cimetière São João Batista, en commémoration au centenaire du portique et de la chapelle.